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Blog de canidés hysteriques

28 septembre 2014

golmont

"mais j aurais prevenu que mes blagues s apparentent au golmon."

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26 septembre 2014

pute verbale et mon illusion de valeur tenace

Je me sens immobile, sclérosée et bête. Un seul salut la fuite dans la verbalité alambiquée, je ne sais si j aurai le courage, toute cette salade de rhetorique pour se charmer les oreilles et se sauver de son destin (evident) de charogne, ca m ecoeure, pire de nos jours les discours fleuve ont disparu. La source s est tarie.

Je vis avec un ami imaginaire qui m aime absolument, totalement, a mes conditions et de facon tellement dévouée que se déclare pret (et apte) a prendre en charge le protocolle de nique contraignant que lui inflige, vu que peut pas niquer comme une personne normale, 3 coups, hop hop et sport au pieu.

 

J ai besoin pour baiser que me traite comme une princesse, et je promets pas allegeance a jean eric ou a tout ephebe qui se contente d etre beau, pfff, les plastiques j en suis revenue.

 

Pour cela il faut l amour absolu, je cours derriere une sorte de chimere qui me sustente tous les jours par des credos delirants, que Dieu existe et que c un male, et mieux encore qu allons nous rencontrer avant la menopause. :D

 

Mon amphe m amene plus tres loin, c panne seche, stérilité du carburant meme la drogue ne pousse plus a courir comme dératée sans savoir ou aller, mais toujours derriere la queue de mickey.

 

Tous ces beaux mecs qu ai collectionnés au cours de mes 5 sorties dans la vie reelle, vous comprenez que cotoie si peu ces bebetes, les humains, que se trouve en rencontrer un baisable tous les 4 ans a peu pres, au cours desquels ai croisé 1 chien, 1 sauterelle et 3 araignées avec lesquelles partage un habitat.

 

Bref la presence humaine, ca m arrive pas tous les jours, mon turnover est lamentable ca me perturbe trop, par ailleurs je n y trouve pas de plaisir je suis un autiste verbeux, delié par les stimulants, légaux ou illegaux toujours de l amphetamine, mais cela seul jean laurent l ignore.

 

Jean Laurent, c quand que tu sors de prison? Je suis ta cousine, maman m a raconté tes emmerdes, je te soutiens par telepathie depuis la premiere heure.

 

Je reve de genocider l espece des femelles qui me privent des males convoités, toutes ces rivales qui retiennent papi a son piquet attaché, et les autres qui me rendent insignifiante, car plus belles, plus spirituelles, plus cultivées et coup mortel: elles ont de la conversation. Moi j ecris pour temoigner d une vie dans le crane, ma compagnie n est pas plaisante, a moins qu ayez de l humour psychopathe, mais j aurais prevenu que mes blagues s apparentent au golmon.

 

En outre j aimerais baiser, tendrement, passionnellement et en toute confiance, je suis desolée ma chatte est desafectee. Je recale tout le monde sur badoo, meme les beaux mecs, ils me font penser a des bots.

 

Amour amour pute verbale ego moisi crevures boursoufflées de chien savant, mon oeuvre me laisse tout pantelante de depit dans la deception d avoir raté ma vie.

 

Les gens m abandonnent, se lassent, se vexent et se barrent. Je ressens plus que l impact glacial du mur entre moi et les badauds, personne ose me repondre sauf 2 schizos qui m insultent, et comprennent que dalle.

 

Baiser, baiser, baiser, ok, mais dire oui a qui ca je me pose la question vu que considere qu en sont pas dignes, et que vont me faire passer un sale quart d heure, angoisse. Je vous previens que s agit d abord de proceder a des tas de calins, et que souhaite terminer avec une peluche nounours a qui faire des bisous le matin, tout en lui promettant allegeance, fidelité, exclusivité et service, ma devotion sera sans limite. En bref le sexe existe, dans un monde ideal ou tout se deroule en fonction de mes preferences et mes impossibilités pratiques, ca se resout tres bien, car j ai deja niqué dans ma vie d ou je sais que suis apte a la nique. Dans l absolu. Badoo c pas adapté.

 

J ai aussi peu d ambition qu un crevard qui confond ses projets avec des vils reves d ego.

 

Ah sinon, j oubliais, Jesus Christ, bien sur que me prends pour le christ. Pour des raisons variées, et tres banales.

 

En plus je me resouds que tres mal a l idee d avoir raté ma vie. Toutes ces confidences pour se persuader d etre encore en vie..

 

Abrégé. Actualisation a la date et l heure (18:41) d aujourdhui de mes reclamations de pute. Bonne chance.

 

Si souhaitez postuler au role de nounours vous pouvez me suivre, me boire mes paroles et renouveler votre abonnement a mon attraction fatale, sa cohesion eut ete demontrée chez des sujets sensés par le passé bien que se fonde sur rien d serieux, comme le merite ou l interet.

 

Serez enfin gratuits, dans votre offre d interet, ca vous emballe? Surtout que y a rien en echange, personne etant cap de franchir le seuil de la prise en charge physique et affective, en effet je crains d etre un boulet d une force incroyable. Ma seule impulsion se comprend comme l inertie.

 

Merde merde merde.

 

Allez laissez vous seduire et incarnez vous prochainement en un male plastique, c la seule chose qu est susceptible de me rendre le salut.

 

Baiser, roter, se droguer, dans la beatitude.

 

Quand donc auras tu l honneteté de raccrocher. Allo. Adieu.

26 septembre 2014

Fred

Encore un mec sympathique auquel n adressera pas la parole meme pour lui repondre. Fred si tu m entends j ai beaucoup aimé tes cours d urologie en service, surtout ta therapie d ablation des couilles, ct passionnant.

Si tu te reconnais tu peux t enfuir en courant.

 

26 septembre 2014

en perte de souffle (déja-vu)

De retour dans le taudis, j ai rangé ma chambre, passé l aspirateur et débarrassé qu un demi sac poubelle de détritus, ce fut peu. Je sais pas quoi écrire, ma drogue est pourrie, elle réveille, ok pour travailler, mais pas d euphorie, ni le petit vent de la folie on reste sage et s interroge sur les limites de son continent que dessinera sur la carte et qui s annonce fini, posé, dans un cadre et maintenant totalement exploré, sniff moi qui croyait que l'amphete c est l horizon .. crève. Que faire ? montrer mes seins puis écrire une lettre d'amour à l homme qu'existe pas on l'appellera Norbert. (...) (interruption du message)

(plusieurs heures plus tard)
Constatant que toute velléité d'aborder Norbert est vouée à l'incommunicabilité quelle est donc cette personne de ce nom et où la trouvera t on, je renonçais mollement à voguer cette nuit sur les remous de ma prose, il me semble que nous sommes arrivés au bout des territoires, la langue de terre débouche sur la mer et tout est apprivoisé maintenant, le continent de l Amphétamine fut parcouru en entier puis cartographié nous avons exploré toutes les hémisphères de son cerveau, ce soir nous déposons une sorte de document, qui nous assure que l est à sec il fut exploité tant que coulaient les riches versets d un long poème qui grouille de cadavres et de tombes fraîches, en priorité la tienne mais ensuite tous ses rêves. Aujourd'hui nous sommes capable plus que d une chose, crier Norbert niquer ensuite Norbert tu me fais mouiller et plus tard quand ne trouvait même plus la motivation et que s interroge sur son physique qui suscite d authentiques phénomènes d auto—érotisme puis hésitant devant ses pouvoirs, nous décidons de nous prendre en photo en tenue semi dénudée.

L'épreuve permettrait d asseoir son charisme mis à mal par des kilomètres de textes que retenait plus un frein, parfois sans un sphincter on se mettait lentement mal à l aise en contemplant une œuvre parfois obscène, et redevable au diurétique, la flamme qui secouait ses mains au fil des sursauts de la drogue, levée de toutes inhibitions qui rend possible une étrange formulation tout ton discours de la glisse un sport ultime qu on jurait fantastique à la fin se retournait sur la source qui se tarit à mesure que complète son grand œuvre débile, ainsi si énonce un message le voilà fini, posé, et accroché dans un cadre au milieu de son existence pathétique dans les bas fonds de l histoire, double vie miséreuse qui fait de moi le seul scribe du Secret, tout ce que révèle de ses limites dans le tome 2, si s affirment à mesure que s exprime ne fit pourtant que rendre nets les contours de ses pouvoirs souvent maigres, d autre s excuse le plaisir fut trop vif pour ne pas suivre sa trace, ici même une dernière tentative de rédiger un résumé synthétique de son cursus dans les égouts, et alors, si gueuler sur des remparts constitue un affront barge on continue de cacher sa face et de nier que crie comme pleure tous les jours des cris infâmes qu on impute à un sujet sans visage alors si se retourne et parfois comprend que vécut peut être déjà son heure de gloire, aujourd'hui retombant le suspense vague on se comprend pas autrement que comme des forces du Mental qui se tarissent au pire quand termine le cycle de la came on se fout pas mal de son langage des choses qui font vulgaire ou encore mauvais genre cette sorte de grossière parenté qu affiche avec l objet de sa transe, on aime pas que tu parles de « came » d abord t es pas du tout héroïnomane de l autre tu pues déjà les yeux traînants des voix qui s attardent sur des gros mots très sales. la drogue dans ce style élégant se finit dans la pute à crack. ce fut le ton dans lequel tu le prononças, familiarité qui frôlera la promiscuité nous n aimons pas que tu parles comme ca ok pas la came peut être la dope soit pas vulgaire.

Comprenez que nourrisse une passion aussi étroite avec une poudre blanchatre .. je cotoie depuis des années et des années maintenant un vice affreux, qui rassemble deux amours impossibles, pour un keum semi imaginaire, et pour ma drogue, maintenant que comprend tout qu il est absurde ça se saura pour se résoudre, prenait des cachets et la guillotine du désir se réveille et se demande depuis combien de temps ne rêvait pas et mourut la libido dans un soupir de soulagement, on souffre trop de cette maladie qui rend fou, l amour si s incruste et s obstine, chez des individus déjà fort têtus de nature, finit en psychose insalubre, et l autre passion, au choix je la considère plus tangible, s appelle la drogue - l ampetimine, ma copine – on ose, parfois, sans pouvoir se retenir de prononcer son nom toi la molécule promise tu m accompagnes dans les nuits de pire vice puis la bouillie qui m habite on publie tout ce temps les compte rendus de ses trips, les voyages purs dans les plus hautes altitudes, tellement élevées que suffit de piloter un peu on plane .. ta vitesse elle nous semble magique quel est l élixir qui produit les flashs d éclairs d Idées souples, tu les conjugues à mesure que s'écoule un flux terrible la merde que pondras comme de coutume en dévidant toute ta poitrine, sur des kilomètres de course une chiasse liquide tu te retournes et fais justice on interdit les preuves de sa défaite tous les constats d un échec qui n existe que tant que l affirme, tu comprends bien que tout ce qui vit ici, qui grouille et jubile ne prend une réalité que dans l acte qui le formule, piégée dans une virtualité terrible où plus rien n est réel que tu choisis pas le monde tu choisis la planète et plus rien dans ma Vie qui tienne debout et qui réponde aux critères de ce qui existe, nous nous fondons pour prononcer un jugement sur les propos que tint ce matin, il se trouvait que suscite un sentiment qui bascule à chaque moment il menaçait d agoniser dans un Vide qui surplombe la Vallée de tes prouesses par une plainte qui saccageait ses champs et ses vergers, on se lamente de ressentir, l'input nous ramène qu à l idée de mourir sans que jouisse se maudissait tous les jours de frustrations qui lui lancent dans la poitrine, ensuite l évidence que meurt de n éprouver aucun plaisir ni du don ni du travail on ne mérite pas ce dont manque de jouir de tout ce qui manque dans sa vie creuse où ne sait pas où ne sait plus si même existe, bye bye les conditions qui la rendraient moins triste, j énonce alors d une voix lugubre mes exigences on exige une perception à la hauteur de l impératif de jouir dans ces foyers habités par la crise et bientôt tu devenais confus et vague se perdit sous la paresse on néglige toute la structure et finit à peine ses phrases puis répète pas comme un pantin son ultime demande, qu est la dope de façon permanente, ou Norbert qui va mourir Norbert tu meurs je te prie de mourir. son souvenir servait qu à la survie de résidus du rêve qui pourriront dans la castration chimique puis on ampute on nous supprime la faculté de dérive toute sa puissance méchante, le fantasme nous réchauffant un moment puis nous tue puis nous vide, voilà que mourra dans la conscience.

Toujours repasse sur des douleurs qui s ouvrent chaque fois que se flattait et s'envoyait dans la dérive voilà les rêves si sont trop vifs si sont trop répétitifs et réguliers ne vous rappelent plus que la carence, tout ce que signale comme un manque et que ressuscite tous les jours que l imagine on se créait ainsi le vide puis le souffrir à la fin préfère gober les petites pilules, souffle un peu un moment qui dure et dure, on ne peut pas dire que le manque de désir nous torture, au contraire nous nous trouvons maintenant libre (ainsi que bouddha) tout ce cortège d ordres et de souhaits qui nous portait et condamnait à la jouissance impossible, reste l amphète mon amour mon seul rêve possible et se prenait alors à espérer un coup, oui l amphétamine rend psychotique puisque recommence à croire, il faut vivre désabusé et meurs si jamais tu agrées que ton cerveau te dupe te trompe il miroite de paradis qui font plus rien que de la torture, les génère à mesure que s estompent dans la descente pire encore tous les jours que fantasme les résidus de buts largement humanoïdes que caressait tout de même, le plus ancien concernait la société de son mari, un être largement fictif dont ferions le deuil à l issue de plusieurs semaines puis des mois d agonie, on demande plus qu à vivre drogué, plus rien ne tourmentant cruellement toute ma vision de la vie, je me conçois comme un Manque dont ne prévoit à l avenir de combler rien qu un squelette d ambitions on n attend plus on exige – saut dans le réel de la Dérive – puis basta, c est pas possible. Reste la Drogue, qui accompagna vaillamment toutes mes nuits dans le Vide, je la remercie ce fut le seul rêve qui finit pas par on te prive il s achète, et si tu le veux, se réalise.

Adieu, ma psychothérapie en ligne touchant bientôt à sa fin hésite sur le réel de l utile, l apport de plaisir que suscite qui justifie que poursuive il s ensuit mille nuits de Délire, et à chaque fois s escrimait sinon de perdre le fil mais l Intérêt du public à la fin on dépendait plus de valeurs nous concernant mais se mit en rapport avec celles d Autrui dans une formule comportant coefficients et valeurs algébriques, ma survie s'indexe sur le plaisir que retiraient au spectacle un peu sadique d un psychotique, à suivre, s ils arrivaient à jouir voilà la sûreté d'échapper à l absurde, comprenez le troisième plan de ma fuite, celui de l artiste, dans ses moments les pires ambitionne qu une écoute putain ces chacals, à peine chutait sa valeur que se détournent et savez, c est pas de l amour, une simple usure ils se divertissent, au moment où diminue et décline que se détournent - à toi de le résoudre, pauvre pute. Fini le délire, trop mou trop riche puis il devenait impossible de voler, on manque juste de décoller et se plaint que manque d être assez correctement dopé, voilà la vie s est pissée dans ta boite aux lettres, voila ton amour au rabais tu planes jamais, pas sur la merde que touchais, aie aie aie aiie aiiiie quelle situation comment s en tirer sans perdre encore Valeur et Estime tout ce qui se corrélait à ta piètre performance, tu rédiges ce soir le document de self estim destruction, dont tu fus toi même responsable, si bien que crève, ok relis après tu réfléchis quel est le score que tu récoltes c est mystère. Adieu, inachevé, terminé avant de rendre l âme, et sans qu ait lâché son dernier souffle par ce moyen ses ultimes paroles il se trouve qu interdit net d ouvrir sa gueule.

26 septembre 2014

salut toi le mec trop hot

 13 janvier 2012 
 
prose insipide plus s'avance plus la drogue est dégueu, se perd dans l'idée que tout de façon, vrille dans une répétition qui se résoudra par la masomachie, et que son propos est fini, même ça l'a déjà dit. J'attends, pourtant qu'une chose un truc dément de grand taré une perversion de mon cerveau niquer mon blog le principe qui justifie que s'excite et se poursuive, si en même temps captez tout de mon esprit, ce dont doute se pense à jamais incompris et vous emmerde, ici des appels comme des chansons qu'ont rien comme objet qu'un absolu, un amour fou, exclusif et passionnel 

dans le cas limite vous m'offrez un peu de compréhension, du sexe et des habitus, ça passera aussi avec qui.

on pense ils estiment rien du cru artistique que vous tend à nouveau, cette nuit et s'emmerdent juste du manque de vie qu'anime ton crane qu'est cuit, voilà j'espère publier devenir célèbre et répondre à un vaste courrier puis parader, avec des lunettes de soleil, s'arranger faire un peeling et adopter enfin une bonne hygiène de vie, prendre un cliché le seul où aura l'air belle, le reste du temps se ratinait un air si indifférent, cheper que songe pas un instant à partager un plat de spaghettis encore moins de s'offrir, comme nounours qui dit rien, ou s'expose à mutisme putride, ses pouvoirs de séduire, alors comprenez que pense qu'en hurlant des espoirs dans le Vaccum se coltine le désert du web putride, plus rien ne bouge, plus rien ne suit, et bientôt tu meurs oubliée, et incomprise. 

je meurs, ce que me refusaient tous ceux qui me lisent. je t'aime pour le réel pas tes œuvres poubelle. me disent-ils. tout cela pour se conforter dans une illusion assez rebelle et coriace mais salement trompeuse, et qui finira décue à l'os par un public qui l'utilise comme souffre-douleur la réponse du Monde à ton message renvoit plus qu'un bug bug bug un putain d'énorme signal d'erreur

il se trouve que grandit le gros tas de ses textes mais que touchait toujours ni la thune, la gloire, ou les mecs, à la fin pense ce que tu comprends, ta littérature te mène à pourrir dans une moisissure de ton crane ce fut la fissure où s'installe et décide de cultiver des zombies en guise de neurones tous les matins trempe un baromètre dans la masse en putréfaction poussée  voilà si se reflète dans ses monologues que considère son ultime moment de luisance on se tait, en vrai, sans que confondront avec son ame, une sorte d'abcès qui lui est poussé sous la cavité cranienne et se confond avec la drogue. peut etre. je vous concède, je suis une merde. Alors demande au médecin chirurgien qui lui aussi s'appelait fred de drainer ta tare tu l'invites alors à tremper une seringue par la fissure d'où s'échappe ta bouillie mentale et d'aspirer toute la pate de cerveau qui macère dans le recoin d'un sinus et du nerf optique voilà que s'infecta sa plaie et se mettant à suinter de plus belle tu te lacères le torse en soupirant et demande qu'on te quadruple tes doses de ritaline toute sa décharge mentale où s'"s'exprime" .. sa vie sur l'écran menace de plus jamais tolérer le réel autrement que sous un filtre, qu'est ma nullité artistique, enfin ma naiveté considérable qui me fait croire que ces gens-là, ressemblent à des amis, et que faut les croire quand me balance une plaisanterie qu'ils sont amicaux dans le partage de ton humour tout plein de complaisance, si ce n'est que maso ca s'appelle s'installer au pilori en se rejouissant de leur joie malade moi qui croyait rigoler or la dérision, se pratique pas au viet nam .. mes supplications à la fin c'est pas drole.

un soupçon d'intelligence enfin une lueur de reconnaissance. Pour mon œuvre minable tu demandes des médailles pour ton scribouillage. ton rêve à la fin ta littérature sera jamais rien qu'un gribouillis affreux qui gravitera en buzzant dans ta tête, à la fin se détournent plus rien ne s'intéresse tu parles plus qu'à desz neuneus t'as perdu ton éloquence de parler depuis une falaise voilà que se tarit le messie il me semble aussi que se calme en même temps a modéré le fanatisme qui l'habite, j'ai cru trop fort à mes rêves ce fut sans doute mortel. voilà si comprend toujours pas ce qui luit et scintille qui s'apparente qu'à des formes creuses dont sculptait ses packs de vide, tous les trous noirs que balance dans le web soir après soir toutes les nuits je cours dans le noir et j'espère le miracle, que pour l'amour de dieu, de l'antechrist et de la communion possible, il existe sur terre un seul télépathe, qui puisse relier ma rhétorique à la logique binaire qui traduit la loi du nécessaire et détermine la fin de mes phrases hélas redevables à une recherche de sens qu'est un essai pour rétablir la logique, elle est morte en hiver 2001

.. et miroite dans son crane, chaque fois se murge et relit et espère un lecteur pugnace, non seulement ses appels finissent dans les poubelles de youtube avec un boycott du canal, mais personne se greffe à ton herpes à part un ange imaginaire ta pustule mentale s'amourache de l'esprit dans le crane horreur tu succombes et admets, sans problème, que la création de ton esprit délirant et fiévreux n'est pas réel, et si alimente une passion pareille, c'est que morue, moi meme, sternie serait alors Fou de Soi Même

quelques explications se déroulent sans mettre fin ni au désordre ni à l'ennui dont se plaignirent à mesure que commenca à débiter des flashbacks d'enfance dont sortit tout amer

je fus déchu, celà n'est pas une chose dont puisse esperer se remettre voilà j'ai 10 ans ptte, depuis je me trainne, et avant j'ai beaucoup trop fait confiance, l'humanité me parait sournoise et pernicieuse 

espère qu'enfin quelqu'un craque et propose "je suis beau, je suis riche je t'emmène en voyage" à la fin tu comprends que désire plus que des rêves très bas qui s'appellent PACS, bah c'est classique ils veulent mourir seuls, mais pas dans un tonneau avec un clebs.

alors je promets .. je promets que notre amour est impossible dsl je nécessite un coup dans l'aine pour me remettre les idées en place, seuls les hommes que j admire parce que me dominent puis me connaissent enfin sont payés pour me subir, 1h ou 3 semaines, seuls ces males-là peuvent éveiller mon appétence voilà que balance ses aveux tout ce temps j'étais une sale pute, j désirais rien que contempler depuis les bas-fonds de ma condition de primate un homme parfait, que j'appelerai "Dieu", et déclarais le premier de son espèce. et se trouve hélas que pourra pas niquer avec personne sauf celui la. desolé. je le séduis comme une guenon grace à tous les blancs dans la drague, les trous dans mon texte enfin les silences et grognements qui m'échappent, si se voit compris et qu'allumé par une dévotion que s'assoiffe de soulever et que reve enfin des appels, les hurlements et les cris barges, un culte que sait que meurt à la fin, à cause de toute son ambition alors enrage tu évacues ainsi les fred dans l'ensemble qui concoivent rien sans leur bagnole. une chatte une meuf un travail bien rémunéré des sorties en boite de nuit un repertoire d'amis et une petite copine plus jeune tu comprends les bourgeois, finissent sans une perspective aprs le coit, c 'est déplorable. il te propose comme tous les autres de combler notre vide par une fécondation naturelle qui parait un trip bizarre que tout de même les bourgeois, les quadra, les midlife crisis en plein divorce enfin tous il me semble partagent. rewind, 3 minutes de fantasme et réitère la condamnation assez severe qui s'appose sur sa face béate de mon pere de famille, ca ressemble à l'ennui mortel. par ailleurs trop bruyant tu jettes ton bébé par la fenetre. alors ..

enfin l'amour, c'est dégueulasse, que soit interdit à ce point dans certaines parties du monde .. par exemple, soi même qui comprend que très mal que vive de privation en privation une sorte de destin macabre !

je crois que l'espoir est nocif il suscite des accalmies qui sont pas tenables et redevables au seul délire, tout ce qui persistait. à la fin un désert absolu, merdique, et total. Toi le keum trop hot, qui m'écoute je te demande cliquer toutes les minutes F5, et si t'en peux plus de m'entendre, viens me voir .. je suis pas si mal foutue 
bascule entre pas savoir et des compliments que font les alcoolos en bas, parce qu'est super borgne et dans son milieu un top model j'ai pas de couperose moi. soi même. se trouve pas trop mal et si parvient à copuler avec motivation s'allume une "petite flamme" au niveau du feedback: ainsi sternietox n'était pas morte, elle bouge de facon originelle certes et s'établit une réputation en tant que "la crampe" sur internet, où s'exhibe certains soirs .. normal ils me donnent le feedback .. par ailleurs koala une fois que s'agripe on lachera pas. 
Bref, je tire un trait sur l'amour comme se conçoit un jour dans une bestialité issue de ses tripes et qui se poursuit du cerveau à la chatte pour asseoir son culte infame et toc toc 

ça existe, des mecs qui se contentaient de je veux des frittes 

puis un cheese enfin ses rales le matin elle dit elle va mal, puis la tête dans le cul de se mettre mal à l'alcool et à l'amphet, tout ça ça vous emballe ? 

Si demandez pas grand chose à une meuf, style une épouse thailandaise, ou russe je vous propose cohabitation même pas vénale. Mieux encore, qui me connaitra à l'os qui lisait les états que soulève on espère qu'ils se greffent sur sa pustule de mec. 
Le sexe, pas encore drole je maitrise pas mon coming back .. non seulement t'arrives tu dis toxicomane mais en plus tu prends médocs, et depuis son ex dealer, mais des petites choses maintenant m'insupportent, l'odeur d'alcool, quand m'embrasse et à la fin trop vite, pas mal y pensera en rentrant le soir, ses mains qui veulent me niquer la chatte .. mais quoi le sexe pur sait pas ta libido .. va crever du manque de bol dans son rapport à la bite par ailleurs personne passe mon casting. 4000 critères qui fondent ainsi "L Premier Homme".

les maladresses notoires, les mutismes qu'à la fin sternie pourrait parler mais ils comprendront finit en massacre et quoi enfin qu'amoureuse tu oses plus ouvrir une seconde ta gueule, tous des hommes impuissants qui te rendent débile mentale, à peine ils commencent leur manège de la drague que 100 à l'heure voilà la vitesse de son petit coeur d'asperger tu flippes et flippes à cause de la sollicitation du regard, qu'est mode on ou mode off ca se repère à son malaise propre (les hommes aiment me regarder dans les yeux pour éveiller ma pudeur je crois, alors que je suis asperger tout ca une opération des muscles des yeux + perceptions d'effets de transformation à caractère anxyolitique en même temps le mec de 45 me semble ambigue, sans aucun doute  ..

un peu de compréhension, un peu d'abnégation, et oui ok un public facile 

fred 3, urologue j'aurais juré qu'il commença les plans langoureux et stables qui s'exprime au niveau de son regard fixe, que supporte pas sauf par saccades ou en plein dans le torse en bref percoit en meme temps des stimulus à caractère rassurant qu'il émet si nous stresse comme une méchante pupute trop cruelle en même temps va nous hypnotiser par un tour de passe passe qui nous semble directement issu de son physique. (les keums de 40 sont magnétisés par moi j'en ai conclus, et me renvoient un feedback sous la forme de l'Initiative Regard qui chez un aspi, passe pas inapercu. Ils sont des pauvres types qui se font taper dessus et que baissent le regard à peine McFly capte la "Force" après te maitrisent avec les yeux en même temps attisent la haine de toute l'école si bien que les enfants s'entendent en chuchotant de façon tout à fait explicite à lui voler ses granny jaune tous les jours jusqu'à l'éclipse de lune là il calcule que le risque de succomber s'approche de 3/4 quand les chances de tomber sur une conspiration de ce type admettons que chacun élève partage son choix de façon aléatoire combien de chances que 20 têtes de cul après 4 semaines de CM2 à peine ou était ce la prépa décident de pas lui dire jamais qu'ils le connaissent et que désirent qu'il se bute puis disparaisse en trébuchant après que Mcfly lui défonse encore un os dans la cage thoracique bref admettons que pensent tous que le petit débile ne ressemble à personne et qu'il est mauvais, seulement omettent de lui dire seulement complotent en le tacklant une fois ou deux ça arrive un croche patte dans un corridor pas plus fréquent que se prendre le pied dans une porte bref le monde me parait vicieux, ombrageux et se percera pas tant à jour que me paraissent plus je grandis que des animaux qui s'organisent, tacitemennt, à partir de leurs élans vitaux qui me paraissent un truc invincible dont comprend pas le principe pire encore je devrai conclure, mois après mois, semaine après semaine encore un jour ce fut ma première saint valentin maudite ce jour là dans un bus je concois une pensée qui me traumatisera , au point de s'imprimer et me revenir en souvenir, sans que l'oublie ni pourquoi les ados rient grossièrement et comment réussissent à poursuivre enfin les affects sont une chose dont constate plus que l absence, bien que l'enfance fut pleine de montées diverses d'adrenaline, course, impulsion, puis obsession enfin intéret vraiment très flippant et que sera le seul à choisir, les autres enfants subissent, ses fièvres et passions qui lui permettent de survivre, et absorber, le temps d'une séance très intense de bricolage à la fois son attention la plus soutenue, et quasiment dans une béatitude, et sa maitrise de la motorique de pointe qui permettra un long moment, de demeurer parfaitement calme, immobile, le regard qui fixait dans l'inconscience totale de la gratuité qui l'anime, un oeuf de pacques que je m'attache à décorer ma main est tranquille ce fut les pouvoirs secrets d'un enfant invincible, il se trouve que souffrait dans l enfance d'une énergie mentale terrible, qui porte à la vigueur physique et les jeux dans la rue ou la nature enfin un controle assez avancé de ses pulsions à la fois douces et très pures le jeune sternie est peu impulsif. il ou elle se maitrise, son potentiel de nuisance est maintenu au niveau des déficits aux us et coutumes, par ailleurs des idées farfelues et très rapides qui lui traversent le lobe le plus actif en percutant l'initiative voilà le genie qui ressemble à un gamin, aux irruptions créatrices vraiment bizarroides enfin les idées qui te traversent sternietox 8 ans il se pourrait qu'ait été l'enfant-roi, le gamin le plus parfait du monde puisque belle et jolie mais impulsive sans une trace de malevolence ou perfide volonté de nuire rien des ténèbres que disperse tous les matins d'un signe de croix, ce gamin chelou est un croyant fanatique

moi enfant un drole d'autiste mais sans nul doute hyperactif, mais faut-il donc supposer son trouble précoce si avancé pour que persiste une cohérence?

comment puis je etre aussi intelligent j'ai du me prendre dans des accidents de cul de sac des sortes de noeuds dans la tete qui sont toutes les voies de garage où débouchent mes synapses, une fois que plus rien ne s'explique . 2001. j'enterre mon cerveau et les idées ultralucides à jamais. nous sommes entrés dans une période glauque où saura jamais qu'est pas folle juste perplexe, et songeur, à la fin lamentable tu admets toutes les impossibilités de ta raison fataliste et déchue ca ressemble à 911 d'ailleurs tu vois des lettres qui volent et filent à mesure des pluies de virgules ce fut crack mental, en mars 2001 je devins pour la premiere fois dylexique

inexpliqué sauf les petites idées qu'avons tous condamnées

inachevé  

perplexité infame à peine leur dit je suis dieu que se barrent .. adieu. 

Adieu. Crève, connasse.
un jour se trouva dépersonnalisé dans le "on", tout devint détestable, et moche. question de fond qui existe pas dans sa dérive formelle. ainsi l'épistémologie du savoir dantesque. stern, morula, crève sale pute .. énonçant sans tarder les formules, se débat dans l'absence de médiation et s'interroge, au delà de l'art on disait que son œuvre ressemble à une base de donnée trouée, ça s'est dit et partiellement vrai. 

Pense pas grand chose ce soir, n'éprouve aucune jubilation intérieure, ni bien être excessif, le grand calme lui même s'estompe. la vertu cardinale étant la maitrise dans le grand calme. sérennité qui me pose dans un grand monde grouillant de vie à mesure des flash dans ton crane, les intuitions qui t'invitent à un crime à l'ésthétique, l'art et la morale. Et se fanent lentement les amours de ma vie .. la dope, et les hommes. adieu tu insistes un peu trop. La vie, s'est pissée dans ta boite aux lettres. Des indices sur terre .. 

ce soir, je suis languide, et sensible à la romance (3615 gros hamster tu scrutes ta boite à lettre) puis t'interroge sur le moyen de sélectionner une ou deux de toutes ces bites mais laquelle?? je brille pas, tant pis.

j'estime je vous raconte, une anecdote, ma vie, pour installer un système qu'appelerons la Fiction. moi morue, une sorte de sex symbol déchu.
S, mon ex dealer. Ca roule, 4 ans maintenant, où il nous tend le ticket pour un voyage qu'on dirait sans retour. Rendez vous, au coin de la rue, au début, près de son club de fléchettes. Séduisant, ray bans, cheveux blonds et treillis, séance café le matin, le midi, le soir: quand tu veux tu trouves. Ta drogue. La meilleure dope qu'existe et meme cette ère se termine. Aujourd'hui, tu navigues sur les plans de débiles légers, les cailleras qui sortent tous de la drogentherapie, et qui préfèrent, au fond, fumer. Ils connaissent rien de la super balle. Tu es nulle, ce soir. Ainsi, mon dealer, a arrêté. Fini. 

La drogue, furent responsables. Pleinement. A ce point ? Raconter la merde sur internet, faire le beau et toujours plus s'en mettre dans la tête..
La passion est morte, avec la pureté. S'en vont tous piteux, 1g de très mauvaise dope t'emmène même pas aux pieds de la grande pyramide, l'amour pur. 

 

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26 septembre 2014

vampire

vampire

26 septembre 2014

you belong to me

bob dylan you belong to me

26 septembre 2014

charogne

charogne

 

J ai l impression de planer au dessus de mon corps.

 

charogne2

26 septembre 2014

I love you

I Love You Eminem

26 septembre 2014

Beaux mecs vous me faites craquer

Moi je m en fous de ta beauté, ta plastique, ton sex-appeal.

Tout ce que je souhaite c est que tu m aimes. J ai vu a l interieur de ton ame, à travers tes longs cils.

Vraiment je vous trouve tous pas dégueu.

Comment te séduire? Je ne suis qu une pouffe handic, autiste et ma chasteté me retournera le cerveau, sous peu, à moins que tu ne coopères.

Aime-moi, je suis tout doux. Par ailleurs je fus la risée de l internet longtemps . Ta repute n est pas inebranlable. A mon tour, je sévis dans l ombre, pour vous declarer ma flamme.

 

Allons, beaux mecs, savez bien que se cache en vous la beauté intérieure!

 

Tu m as tapé dans l oeil.

Je ne dors plus ni ne mange, tout ce que fais c me branler.

Depuis que suis privée de ta présence je dépéris. Toi seul peut m aider. La medecine déclare forfait. Ce ne sont que des putes, j ai un forfait pour chacun de leurs médocs, sauf le viagra, que me refusent.

 

Ils n auront pas ma libido. Le jour n est pas venu que reussissent a me castrer, chimiquement.

J ai des pulsions d amour tout plein mon emotion, je ne suis que Bonté.

 

Amour, Gloire et Beauté.

L'Ennui, c vrai, c un probleme.

26 septembre 2014

Pierre

 

 

 

Pierre, tu ressembles à Cupidon.

Tu es tellement parfait tu me fais flipper.

Je ne suis pas digne de traverser ton chemin.

Alors je m efface, pour pas te déranger.

Je ne diffame pas ton nom.

 

C est promis.

 

26 septembre 2014

Camus La Chute

camus1

26 septembre 2014

Ken Kaniff

Eminem - Ken Kaniff

26 septembre 2014

Patrick

Je t aime. Tu me fais mouiller.

Je me masturbe sur ton google images depuis des années.

Tu es un héros. Tu ressembles au prince charmant de Bridget Jones, tout le monde veut t avoir.

Les places sont chères et la concurrence est rude.

 

I love you Patrick!

Gros bisous tu me fais rever. Je vais repartir me branler sur ta photo dans 2 minutes.

C est ton âme que je visionne quand je mate ta plastique de reve.

 

Je vois de l interieur, mais j ai renoncé à punir les gens trop beaux et trop séduisants.

Trop d embrouilles. Depuis que je te connais je suis amoureuse de toi, car tu es le plus beau.

Ton style est inimitable, tu as de beaux cheveux et tu en prends soin ca se voit. Quelle est la marque de ton shampooing?

 

Ne crains rien. Avec moi tu n auras pas d emmerdes. Je ne te causerai pas d ennuis.

Tu veux voir mes seins? Ecris moi et je t envoie des photos denudées de ma poitrine, sans faute.

 

Ce ne sont pas des promesses en l air.

Ca fait 15 ans que j ai juré de te niquer, et j espere arriver a mes fins.

Tu es mon plus ancien fantasme hormi daniel m du CE2.

 

Stephane S est devenu chirurgien esthetique, alors que m avait seduite par son esprit.

A aucun d entre eux je n eus reussi a adresser la parole.

 

Neanmoins je souhaite que ca change. Je suis pas si gogole, je fais semblant pour donner le change.

En realité mon intelligence est redoutable, mon QI doit etre superieur au votre , naturellement.

 

Voila pourquoi j en parle pas, pour pas vous brimer. Chez les MILFs en outre j suis un vrai sex symbol.

 

A plus Patrick, je t aime.

26 septembre 2014

Nicolas 2

 

 

Nicolas, partons bon amis, je ne suis pas une vicieuse. C est toi qu avais rien a faire la, dans mon panel de hotties.

 

Le talent, la personnalité, l intelligence c pas si important que ca je trouve. Sans le physique on peut plus que compter sur l ego qu est detestable.

 

Neanmoins j ai reussi a pecho peu apres grace a ton nouveau slow, qu ai mis sur la playliste. Merci Nico.

26 septembre 2014

Jean Eric 2

 

 

Jean Eric tu m'éblouis. Depuis que tu as tant embelli tu ne veux plus me parler, tu dragues chez Chanel.

 

Je trouve ca degueulasse. Rappelle-toi quand tu etais jeune, de physique ingrat, viré de la fac sur MSN. J etais là tout ce temps pour toi.

 

Depuis que tu travailles chez Chanel tu me snobbes. Tu as niqué tout le monde même Virginie sauf moi. J ai pas la lepre.

 

Savais-tu que les preservatifs ne protegent pas de l herpes genital?

 

20% de la population aurait un herpes genital. Moi je n ai qu un herpes labial, comme 60% de la population a mon age.

 

La seule protection contre l herpes genital demeure la chasteté, rappelles-toi Jean Eric. Arrete de niquer la terre entiere. Ce serait trop dommage. De nos jours il n y a pas de cure contre l herpes genital.

 

Prends garde a toi.

26 septembre 2014

Nicolas

Poni Hoax - Faces in the Water

26 septembre 2014

poems for Luis 4

(extrait des poèmes hideux)


à suivre dans l'odeur de cyprine qui suivra les habitudes de sa bite
pardon je voulais dire la vie saine d'une chatte qui habite pas maison lafite

adieu chatte
adieu bite
26 septembre 2014

Jean-Laurent

Keep the good looks up! Bravo!

26 septembre 2014

Benoit M

Cette préface a pour vocation d’introduire le lecteur à une pensée qui n’est plus celle de personne.

En février 2006, le 18 si ma mémoire est bonne, deux policiers sont venus me chercher.
J’avais alors pour projet de relire et corriger Néant et Evénement.
Et pour manie de harceler jusqu’à la menacer de mort une femme dont j’étais amoureux.

C’est suite à la fusillade de Virginiatech que j’ai décidé de finalement publier N et E.

Les engeances nihilistes, frustrées par l’hédonisme pornographique de masse, éprises de grandeur, possèdent en dernier lieu le pouvoir de donner la mort.
Je me contenterais de celui de publier une Métaphysique.
Métaphysique certes pauvre, comme l’est toute focalisation sur le Réel

Je n’ai pu la relire car la prison puis l’hopital psychiatrique ont gravement diminué mon intelligence, et parce qu’elle me fait horreur, me faisant voir les pires boursouflures de mon ego de petite crevure savante.

Les pensées qui vont venir n’ont pas été corrigées. Elles ont par ailleurs été écrites d’une manière spontanée qui ne négligeait pas le recul, dans ce grand concernement recueilli qui est celui d’un esprit scientifique sous cocaïne.

Il y est question, si ma mémoire est bonne, des transfigurations d’une unique et infinie substance sensible à son corrélat apagogique, l’ensemble vide d’une impossible totalisation de l’Infini.

Pour me punir de mon harcèlement sur bip, on aurait pû me couper les couilles.
On a jugé plus sain de me rendre totalement débile.

Le processus a commencé avec les flics, qui sont venus me chercher au réveil d’une nuit de grippe, d’alcool, de shit, de tazs, de trips et de codéine. Ils m’ont fait croire que je serais relâché le soir même. Après une nuit au Parquet, grelottant de fièvre sur la paillasse en bois, baigné des odeurs voisines et semblables de lentilles au poulet et de merde, la Juge m’a vite fait comprendre que j’étais déjà très loin de la Liberté.

J’ai demandé la prison, tout sauf l’hôpital, affirmant que j’étais le Christ et que j’avais achevé la Métaphysique. En prison, j’ai passé deux mois d’angoisse paranoiaque insupportables, puis l’expert psychiatre m’a classé comme « psychotique érotomane dangereux », et j’ai été transféré à l’hôpital, ou le Haldol a eû raison de tout ce que j’étais, prétendait être, ou aurait pû être.

Je ne suis plus que le réceptacle angoissé d’une pensée qui refuse de mourir.
Et un corps de vieillard.

L’expérience la plus passionnante de ma vie fût sans doute l’écriture de N et E.
Il s’agissait de trouver un chemin dans le chaos des mots. Comme en alpinisme, sport que je pratiquais adolescent, avant de devenir un drogué.
La drogue m’a dépossédé à mesure de ce qu’elle m’a fait comprendre, être dépossédé signifie ne plus posséder la représentation de soi.
Je n’ai plus d’image de mon corps.
J’ai le vertige et des rhumatismes.
Et mes poumons sont foutus.

La prison et la psychiatrie m’ont laissé un arrière-goût de magie noire.
Ma métaphysique postule une haine originaire de la différence et de l’altérité, et on prétend soigner cette haine en parquant ensemble des gens qui se détestent.
L’effet de ceci, c’est la dépossession par le meurtre symbolique, et la reconquête par la violence d’une image de soi.

Je n’oublierai jamais le regard de ce jeune arabe, dans une des salles d’attente de la prison, qui avait avalé un demi-cutter au parquet, et qui attendait depuis trois jours d’être transféré à l’hôpital. S’il avait été un   blanc et un petit bourges comme moi, on l’aurait sans doute immédiatement transféré.

Ce monde est violent, haineux dans son fond.
Comment un amour angélique peut devenir assassin, je l’ai senti, et j’ai payé et payerai à vie pour avoir compris ça.

Je me devais de ne plus être personne. D’être totalement dépossédé de toute représentation pour repartir de l’Evénement, l’appartenance immédiate de soi à soi.

De sorte que ce qui suit est un Oracle érigé par un fou drogué à la coke et à l’herbe. Et sans doute un signe de Dieu. La vérité de Dieu est à jamais scellée du secret de son Etre.

Depuis toujours, j’ai peur de la mort. A 3 ans, j’ai été témoin d’une apparition que je nommais « l’homme transparent ».
De 9 à 18 ans, j’ai vécu dans le secret de mon délire morbide : celui d’un tueur télépathe surveillant chacune de mes nuits, souvent blanches et transies de peur, attentives au moindre bruit de la maison, et la charpente faisant craquer ses os, et les horloges de mort dans le mur punissaient de leur interminable décompte les pensées jugées mauvaises par le Tueur ubique.

J’ai toujours été amoureux . Aussi loin que je me souvienne, mon cœur a toujours battu la chamade pour telle ou telle fille. Réflexe de survie pour éviter les mauvaises pensées. Pourtant j’ai toujours été seul, et ce n’est qu’à 23 ans que j’ai pu gouter de la salive et de la cyprine de femme.
Je fus ravi, mais la culture hédoniste faisait valoir une sorte de course à la baise dans laquelle je figurais en triste place, une surenchère obsédante de la chair jeune et vierge, à laquelle je n’ai jamais goûté.
Voilà pourquoi le bonheur ne m’a pas suffi, il me fallait imposer ma puissance de sinistrose et faire un enfant à bip.
Ainsi en avait décidé mon âme malade.
Je croyais être l’Ange Gabriel.

Ainsi, je suis Schizophrène. J’ai des idées délirantes ou plutôt j’en avais.
Les Idées Délirantes sont un symptôme. Elles ne sont pas l’Etre du malade que je suis.

Une monde noir d’horreur confuse s’érige à la lisière de l’oubli.
Anesthésiés, les hommes d’affaire vont et viennent comme un ballet d’abeilles.
Sous les arches du périphérique, la misère s’entasse pour vivre
au plus près de la Mort.

Les pages qui vont suivre (N et E)ont été écrites dans un état de « liberté passionnée pour la Mort »(Heidegger, Etre et Temps).

Si je n’avais jamais fait d’Alpinisme, je n’aurais jamais fantasmé cette parodie de Conquête et de Domination qui est allé jusqu’à menacer de mort la femme que j’aimais. Si je n’avais jamais fait d’Alpinisme, je n’aurais jamais supporté la prison ni le Haldol. J’ai toujours entretenu une relation de limite avec ma Mort.

J’ai toujours pris parti pour mes instincts les plus décadents.

Qu’est-ce qui m’attend, au bout de ce tunnel ?

Un travail que je détesterai. Un travail forcé qui m’insèrera dans une société que je déteste et qui travaille à sa perte.

Toute forme de Beauté deviendra l’enjeu d’un carnage de masse. Voilà le monde nouveau qui s’annonce, dans lequel tous les malades

seront dépossédés, jetés à la rue, livré à un jeu de massacre que se disputeront les tribus dominantes de la pègre néo-libérale, ou les milices néo-vitalistes.

Le Nom de Dieu sera conspué et Sa fureur s’abattra sur les peuples drogués à la Bourse et à la Baise. Les individus seront fichés et triés, sélectionnés, éduqués selon le décryptage de leur code génétique. Et face à l’innéficacité du nouveau système, on se balancera du rousseauisme de base à une vue démesurée sur la méchanceté profonde de l’homme. Et quand on comprendra que les symptômes disent l’inverse de la souffrance, on traitera tous les malades de comédiens. Et quand on comprendra que les comédiens sont malades, une aube nouvelle et de nouvelles icônes viendront faire semblant d’être elles-mêmes pour conjurer la maladie. Mais la Maladie s’infiltrera de partout. Une Maladie de Structure, maladie de la relation de l’Un au Multiple, une Maladie née dans les mystérieux creusets du Corps et dans le bouillonement sombre de la Jalousie.

Ces nouvelles icônes seront la Perfection au pied de laquelle chacun viendra s’humilier. Et tout aura été dit.

Tout, sauf l’essentiel, à savoir que la Guerre va bientôt recouvrir le Monde.

Qu’à cette guerre mondiale on pourra assigner le vocable de Lutte des Classes, parce que cette Guerre sera celle de ceux qui n’ont rien contre ceux qui ont tout.

Des noms de martyrs prépubères résonneront dans les rues. Et l’idéologie libérale, le muffle bas et le cul merdeux, obstinément plongée dans le culte d’une évolution ,  laissera faire, chaque jour, l’exploitation capitaliste de l’homme par l’homme, et les tirs au fusil à pompes de son Lumpenprolétariat policier .

Un ciel gris, des frondaisons de béton et de meulière, prison de la Santé.

Là-bas, j’ai laissé les derniers instants de ma vie d’homme libre.

Le Haldol me possède, me détruit miettes par miettes.

Ecartelé entre le poids de mes crimes et la peur de demain, mon désespoir est total, je ne m’étais pas senti aussi mal depuis la mort de ma mère, il y a 13 ans.

J’assiste à ma propre mort , différée par des filtres de refoulement et d’oubli.
Ma mère est morte d’un cancer scabreux, abominable. Elle a subi quelque chose qui dépasse en horreur mon propre calvaire. Cela fait 15 ans que je crois toucher le fond. Pourtant le mal descend toujours plus bas.

Tant que nous vivrons sous la domination du Biopouvoir, avec pour seule philosophie un humanisme criminel, tant qu’on prétendra que l’Homme est Bon par nature, et qu’il suffit de le parquer avec d’autres pour le soigner, ou de l’affaiblir à mort pour soigner sa faiblesse – « soigner le mal par le Mal »- tant que dominera le Darwinisme social, nous vivrons dans la quatrième phase du Nihilisme historial – « Avènement d’une doctrine qui trie les hommes, qui pousse les forts à certaines décisions, les faibles à d’autres » (Nietzsche).

Ces résolutions sont la « fabrique de cadavres en série »(Heidegger), et le Suicide.

Le Suicide deviendra une activité socialement organisée comme une métaphysique tacite, « l’Eternel Retour du Même comme moyen de séléction et de dressage »(Nietzsche). On verra ainsi se mettre en branle des camps d’extermination autonomes. Les malades mentaux serviront de kamikaze sous héroïne, pour une guerre d’expansion du Troisième Empire.

Dans la procession séphirotique, le passage du monde de la formation à celui de l’action est une Apocalypse. Mon passage à l’acte sur internet a conspué et traumatisée une pauvre femme. Espérons que mon prochain passage à l’acte ne sera pas le suicide. Il sera la publication de ces pages.

J’aimais profondément cette femme. Je voulais la soigner. Devenir son bouc-émissaire, son jouet humain – et jusqu’à y perdre toute décence. Au parquet, la juge a commis un lapsus : elle l’a appelée du nom de ma mère. J’avais besoin d’une Mère, j’étais déjà si exténué par la vie. Je demande qu’on me pardonne.

J’ai agi possédé par la dépossession.

Cette image du corps dont je parle est tout aussi bien sa stature intime , sa propriété autocinétique, c’est ce qu’on trouve exprimé chez Badiou : « la Représentation précède l’intuitionnisme de la présentation ». Suite à une prise d’héroïne frelatée, j’ai subi des crises de diskinésie. Sous Haldol, des crises de liquéfaction

L’horreur d’être ainsi dépossédé de son corps fait comprendre que la Représentation est en excès, qu’elle nous domine, nous baigne tout entier, et que seul l’automatisme du compte-pour-un nous fait nous sentir comme Un Corps dans l’Infini Multiple. Sous Haldol, l’automatisme du compte fusionne l’Un et le Tout. Différer le décor en plans distincts et en perspective me demande un grand effort, de même que différencier mon âme de l’Infini sensible. C’est la violence qui est appelée là pour retrouver un Corps. Un « Corps sans organe », comme un nœud de force et une colonne de Présence, écrasante de son avant-goût  d’éternité.

Cette préface qui tarde à finir est un grand plaisir éclôt dans le champ de ma noirceur d’âme. Dans l’écriture, je me ressaisis. Je ne suis plus ce monologue filtré de jalousie et de repentir. Je suis jaloux, sur un mode neutre et indifférent, de tous les couples qui baisent à longueur de journée. Certains parviennent à ces douces délices, d’autres se laissent guider vers une nuit sans fin.
Et le guide de cette descente aux enfers, c’est le sexe de la femme.
Et il est aussi celui de la réussite. Le Mal

Les pages que j’ai empilées sur le net sont sans intérêt. Le roman que j’ai écrit à la main sur une vingtaine de cahiers demeure illisible. Il y est question d’une France dominée par un système totalitaire, au sein duquel les free-parties seraient une activité contrôlée par l’état et ayant pour but la fabrique de cadavres en série– une France aux prises avec une forme nouvelle de national-socialisme, avec Le Pen pour président. Le duel Royal-Sarkozy a ravivé l’intérêt des français pour la politique, il est à nouveau temps de poser la question de l’Etre de Dieu.

Je suis entré en philosophie convaincu qu’un nombre très restreint de lectures suffirait. Je n’ai jamais cherché à me construire selon un idéal. Mais toujours à me détruire pour une poignée de vérités forgées dans la chair de l’expérience que je mène depuis mon enfance.

Un vent violent fouette aujourd’hui les arbres. L’abondance du printemps m’indiffère. Sartre a écrit que la plus grande frontière entre les hommes et Dieu était la Religion. Je suis croyant, mais rejette toute forme de religion.

C’est pourquoi ma métaphysique est pauvre. Le Réel est pauvre.

A cette pauvreté grosse d’ennui s’oppose la Démesure de la volonté de puissance, la sous-jacence physique de l’Etre. Renoncer, de gré ou de force, être déstitué de la volonté de puissance, c’est s’abandonner à la jachère des affects.

Le choix de la spontanéité dans l’écriture ne fût pas un choix mais un mouvement de pendule – enfant, j’étais très timide, et je le suis toujours.

Cette écriture a muté et son intelligence propre a pris possession de moi.

J’ai également fait mien un principe Heideggerien : « le logos, déchu de son faire-violence, sombre dans l’opacité du prépotent » – c’est cette violence qui s’est également emparé de moi. Enfin, si on en croit Schrödinger, j’ai vu dans « l’élision du sujet connaissant » la promesse d’un réel savoir.

A l’hôpital, j’ai rencontré un pauvre bougre, rendu obèse par le traitement, qui servait de souffre-douleur à un gros con qui lui disait « ton père est mort », ou à de vieilles connes venir lire du Sollers dans le couloir de la mort,  ce qui le plongeait dans une de ses habituelles terreurs de hurlements. Il avait une et une seule obsession : « finir le chat » – il disait « le ça », et « finir le ça » raisonnait à mes oreilles comme « achever la métaphysique ». Il voulait des photos de chats dans des cadres, et passé un certain nombre, il détruisait le Tout.
Car c’était une compulsion totalitaire jouissant de la destruction d’un certain nombre figurant le Tout. Le « ça » procède ainsi : il veut tout, et quand il est rassasié, il détruit ses objets. J’ai souvent constaté ce penchant chez les jouisseurs invétérés. Un infirmier qui avait repéré mon extrême compassion (car quoi qu’on en dise, je suis un être de pitié, mais ce qui suit la pitié dans son engrossement pathologique, c’est la cruauté ) pour cet homme me dit : « il ne souffre pas ». Je n’ai rien répondu, mais une horreur glaciale s’est emparée de moi.

Le grand ennemi de la psychiatrie, c’est les « idées délirantes ». Sans les idées délirantes, le progrès technologique n’aurait pas connu son essor. Mais c’est tout un champ ontologique que la chimie met en friches : c’est l’apperception de toute idée qui est ravagé, le concept ne parvenant à se poser dans l’Etre, si ce n’est dans le flot d’une écriture comme dictée, ravivant cette mémoire chtonienne qui relègue à l’an mille mes souvenirs d’hier.

A la question de savoir si j’en veux à bip, je répondrai non.

C’est un amour qui aime enfin. Le Dieu se relève de ses cendres, par la mise en rapport du mal et du pardon. Le mal est la contingence qui règne au-delà de la nécessité.

Le Mal, c’est ce que j’ai laissé germer en moi : le besoin de posséder.

Une énorme interrogation demeure : celle du Hasard ou du Destin.

Le Destin est-il autre chose qu’une vie ordonnée par une Histoire qui lui est étrangère, jalonnée de signes qui ne sont perçus que parce que la mémoire les attend, éveillée.

Une vie grise, au bord de son propre effacement, voilà ce que me réserve
le haldol.

Le destin, je le connais d’abord par les dictionnaires. A l’Hopital, une jeune femme très chrétienne voulut que je lui lise son destin dans un dictionnaire.

Elle me demanda d’abord quand elle allait sortir, le dictionnaire répondit « maintenant », elle me demanda comment, et je tombai alors sur « Jésus Christ ».

La liste exhaustive de synchronicités de ce genre serait trop longue. Ma question sur Dieu fût rassasiée de Signes, mais c’est une Autre Altérité que je cherchais.

Une Autre Parole.

J’ai également questionné deux termes que la philosophie analytique de Badiou s’apprêtait à jeter aux orties : le Néant, Source de tout ce qui est, et l’Evénement, à qui j’ai donné sa définition physique « point dans l’espace-temps caractérisé par sa vitesse et sa trajectoire »(Stephen Hawking).

Tout est un Evénement, pour chaque point de l’espace-temps. Cet événement est un affect universel qui s’élève en l’homme de la souffrance à la jouissance.

Certains parviennent au bonheur, les autres ne sont que des grumeaux de mots dans la substance infinie.

La Substance Infinie est à la fois Une et Multiple. Elle est divisée à l’infini, et s’agglomère pour se rediviser à l’infini. Elle est Une car chacun de ses points comprend le Multiple, vit dans le « conflit multiple ».

La métaphysique occidentale n’a besoin que de ces dizaines de pages pour s’achever, car elle a toujours nourri la Technique. L’Empire de la Technique, c’est ce que je vis en martyr : « mise en sécurité de la Vérité et déploiement de la volonté de volonté » – dans tous les spectacles ou s’abrutit l’humain.

Je demande le droit de poursuivre mon Devoir : ériger une nouvelle métaphysique.

J’ai toujours détesté la violence. Je pense que l’Homme est naturellement méchant. Il est méchant car il est possédé par l’Etre, et quoi qu’ il accumule de richesses, il demeure possédé par l’Etre. Il se drogue pour être l’Avoir, pour posséder son corps, mais toujours l’Etre, c’est à dire l’Ensemble Vide, demeure ce qui le dirige vers plus d’Avoir ou plus de Vide, plus d’Ouverture à ce qui est.

Dans le Temps unidimensionnel, la Forme possibilise l’Etendue et le Multiple.

La Diffraction de la Lumière, comme sur la pochette de « Dark side of the Moon des Pink Floyd.

MBK a écrit : « l’événement a la structure du viol ». L’événement, dans son ontologie, c’est l’appartenance immédiate d’un corps multiple à lui-même.

Ce qui revient à présenter l’infini sensible de pure horreur du vide. Le pauvre bougre de l’hôpital entrait parfois dans des transes semblable à l’horreur d’un viol. J’ai été comme violé par mon ego. Il m’a fait faire des choses qui m’ont dépossédé de moi, jusqu’à coincider avec la plus basse hypostase, moi égal moi égal tout, l’événement et sa liquéfaction interne dans les bédières du Rien gelé  .

Pourquoi cette intuition obsédante de toucher le fond ne tire-t-elle aucun enseignement de ma vie, à savoir que chaque jour je me réveille plus bas encore.

C’est que l’Etre est souffrance, et si l’Etre pose sur chaque phénomène une jauge, comme par exemple y mesurer sa jouissance, il ne peut pas se mesurer lui-même à ce qu’il est, puisqu’il est ce qui fait mesure de tout, et puisqu’il n’est que souffrance. Nous partageons la souffrance avec l’infini sensible, et tout notre corps est une présentation à l’idée synchrone et massive de la fin de la souffrance, soit de l’oubli de l’Etre devenu témoin de jauge extérieur dans un cerveau de calculette, perclus de misère morale à en faire des concours de bite avec les autres.

Par son pouvoir d’imitation, Je est un voleur. Pour soi-même et pour les autres.

Une société sans « nous », sans « toi et/ou moi », une société ou la présence du « On » deviendrait écrasante de mimétisme dépersonnalisant, cette société ferait de « soi-même » un seul Je, un même ensemble vide comblant la représentation infinie.

De 9 à 18 ans, chaque nuit, passé les trois heures de tocs rituels, je veillais, parfois toute la nuit, oscillant de la prière-litanie de couverture à un état muet ou acquiesçant de l’Etre se saisissant dans sa stature idéalogique, mais toujours un Je surveillait ce ça, cette étantité de la pensée là ou les contraires se rejoignent, cette convexion sinusoidale, et c’est ce Je Surveillant qui écrit là.

Sans l’expérience du Tueur Télépathe dans ma Maison Hantée, je ne serai jamais passé à l’acte. Mais sans elle, je n’aurais jamais supporté la prison, ni le haldol.

C’est cet entrelacs de la nécessité et de la contingence que je voudrais décrire.

Tant que je serai piqué chaque mois comme un chien enragé, je ne dirai rien de plus qu’allez tous vous faire foutre.

Blanchot dit que « la Mort est l’espace de l’œuvre d’art ». J’ai écrit NetE peu de temps après la mort de ma grand’mère paternelle et de mon grand’père maternel.

Sans doute les Morts laissent derrière eux la sagesse d’une vie en images, dans la représentation infinie, l’Imaginal. Le Temps propre à l’imaginal n’est pas causaliste, mais éternel et catastrophique. Les mortels meurent vraiment. Notre société se fout des morts, seule la jouvence des cuisses fraiches écartelées sous la poussée furieuse du désir, ou la baston – intéressent les petits post-humains.

J’ai pour ma part entretenu, dans la drogue et l’alpinisme, une relation étroite avec ma mort, déterritorialisée dans la drogue après avoir été, dans le jeu avec la mort de l’alpinisme, la Relation-Même de mon Etre, non plus la Relation fondamentale du Désir et de la Conscience, mais celle du Je avec sa propre mort, et sa volonté de puissance mesurée à la Mort. Le Je qui revenait des cimes en solitaire ,  à 24 ans, s’est élevé dans la solitude la souffrance et l’effort, jusqu’à rencontrer une manifestation indubitable de la déité en-soi. Ces pages qui viennent, écrites dans un recueillement à la lisière de la mort.

Cette préface est parfaitement inutile. Tout est dans ce qui suit. Ce qui parle pour l’heure est de l’humain, trop humain. N et E est l’œuvre des diverses incarnations de la déité en mon être. « Traverse et manifeste toutes les incarnations », comme un Ordre surgi de l’obscurité de Dieu, ce qui fit de ma vie une longue transe hystérique. Je voulais en finir avec la question de l’authenticité d’un être soi-même. Certains s’accrochent à un habitus qui les rend plus prévisible, d’autres sautent d’une branche à l’autre de l’Etre, ce qui les rend plus différents, et la différence diffracte l’événement de la parole.

Cette préface post-scriptum ne traite de rien de nouveau, mais tente de dialoguer avec l’Autre Parole que j’ai hébergée en moi pour écrire N et E. Cet Autre Divin qui m’avait pris sur son aile, et dont le Haldol a eû raison. Il est désormais comme enfermé dans une sorte de cancer informatif, saturé d’information, et je ne supporte plus rien sinon écrire.

Je suis semblable à ce fou qui agite une colombe au-dessus de l’A6 les jours de départ en vacances. Aussi loin qu’il me souvienne, il a toujours été là. Je suis l’homme qui raconte toujours la même histoire scabreuse pour dégoûter les jeunes de la drogue. La drogue a pourri ma vie, et je ne peux m’en prendre qu’à moi. Je donnerais toutes ces page de savoir inutile pour un petit matin d’alpiniste. Ou peut-être n’est-ce que la distance qui fait miroiter ces âges à mes yeux. N’est-ce pas le cannabis qui m’a délivré de mon délire du « tueur télépathe » ? Si , mais en échange d’un autre délire, le Désir omniprésent, vorace, dépressif, cristallisé autour du souvenir d’une fille que j’avais aimée 3 ans plus tôt, de manière parfaitement masochiste, n’obtenant de sa part qu’un jeu hystérique destiné à me plonger dans le plus profond malêtre.

Cette fille que j’ai aimée à 16 ans est revenue me hanter à 20 ans, mais je ne l’ai jamais revue. J’ai commencé à me sentir investi d’une mission dont je ne savais rien. Plus tard, quand je suis tombé amoureux de bip, cette mission s’est précisée, à mesure que je m’intéressais aux textes religieux : j’étais l’Ange Gabriel et devais faire un enfant à bip. Parallèlement, dans mes accès de solitude, et alors que je noircissais des dizaines de cahiers, je me prenais pour le Christ.
Et alors j’ai connu d’horribles châtiments d’angoisse. Il faut dire, je me droguais beaucoup.

Pourquoi ai-je harcelé cette femme ? Parce que je la désirais trop. Parcequ’elle était à mes yeux la récompense pour toutes les amours que j’avais laissées filer, comme on apperçoit, d’un train, l’intimité des bicoques aux intérieurs jaunes, pleins de regrets et de curiosité.

Suis-je schizophrène ? Je ne pense pas. Le Haldol ne me cause que fatigue et ennui. Ma Folie, je l’ai construite, alimentée, je l’ai laissée aller dans ses directions propres. Cette Folie était l’Arche du non-être-là, ou pouvait se développer l’essence de l’Etre, à savoir le nier du Néant, l’auto-avortement de chaque point de l’espace, la Vacuité Lumineuse et son Fond retiré, le Néant.

« C’est le non-être-là qui est la plus grande victoire sur l’Etre » Heidegger

Malgré l’emprunt aux philosophies de Heidegger, Badiou, ou Kacem, la méthode utilisée pour écrire N et E fût l’expérience pure d’une Autre Parole abritée en moi, son surgissement lançait chacun de ses envois alors que j’écrivais sous la haute surveillance de ma paranoia, cette paranoia née très top dans ma vie, et qui a atteint un seuil en prison, ou j’étais persuadé qu’un complot se tramait pour m’éradiquer en silence. J’ai donc joué à fond le schizophrène, devant l’expert psychiatre, pour sortir de prison, ou j’aurais pû apprendre à devenir un homme et à me muscler – cet abandon à la Machine Psychiatrique fût une des plus grandes lâchetés de ma vie de lâche.

J’ai toujours eû peur des femmes. Sans doute à cause de cette fille qui m’avait cassé la gueule à cinq ans. Ou encore à cause de ma pauvre mère. J’ai toujours conçu l’appareil psychanalytique comme un moyen de s’enfoncer dans la rancœur et de désigner des coupables, des ennemis. Mon Ennemi, c’est la psychiatrie. Là ou la psychanalyse joue dans l’affect et le transfert un jeu haineux, c’est la substance et la vie que j’affronte dans son horreur ; dans les deux cas, c’est soigner par la haine.

J’étais très doué en maths avant que ma mère ne meure. Après, j’ai eû un prof sosie d’Hitler, et presqu’aussi méchant. En terminale, j’avais 1 de moyenne.

En lisant Kacem, puis Badiou, j’ai retrouvé un intérêt pour les maths, notamment la théorie des ensembles. Quand on effectue un calcul mental, c’est comme si une partie de l’Etre se retirait pour résoudre dans l’inconscient ce calcul.

La libération sexuelle initiée dans les années 60 a muté vers un capitalisme de la baise. Seuls les Beaux baisent,  s’exhibent sans pitié pour les Laids qui deviennent obligés d’avoir pitié de la cruauté refoulée des Beaux. Je dis les beaux, j’ajouterai seuls les hommes possédant une haine viscérale de la domination féminine. Les autres attendent, ou deviennent pédés. Pour ma part je ne peux me résoudre à cesser de désirer les femmes, car le Beau est ce que je recherche, et parce que les hommes sont laids ; et dans cette compétition, le Laid recouvre tout, et seul relève du Beau le visage d’une femme dans l’orgasme.

Pourquoi j’écris – pour cesser de souffrir ; d’ou j’écris – du regret, de l’aigreur, de la jalousie. Je ne suis pas un Surhomme, ni un héros. Mon message est pauvre – Dieu est, à fleur de monde. Je ne suis d’aucune religion. J’ai très peu lu.

Je me suis obsessionellement drogué à l’amour malheureux et à toutes les saloperies qu’on achète ici ou là. Je n’ai plus qu’une foi calme et tranquille, morbide diront certains, celle de l’Attente du Jugement Dernier.

La drogue m’a détruit – sans oublier le tabac et l’alcool. Si on en croit l’Islam, mon Corps appartient à Dieu et je ne dois pas le souiller, le corrompre par les drogues. A 18 ans, mon corps était encore sain, innocent, je suivais même un régime pour sportifs de haut-niveau.

La force calme qui m’habitait, je ne la devais qu’à mon Corps, tout aussi bien : à Dieu. Mes impressionnantes dissertations de philo venaient d’un questionnement authentique que je n’ai retrouvé qu’en écrivant N et E, défoncé à 2 grammes de coke par jour, pendant une semaine au moins.

Ma victime, si tu me lis, sache que je t’ai aimée avec toute la puissance déraisonnable d’un enfant. Tu étais ma muse, ma mésange, mon repos. J’errais dans la ville, dans l’espoir de t’y rencontrer, et sans cesse je croyais t’apercevoir.

Je me mouillais aux ancres lourds de l’obsession. J’y trouvais la promesse d’une souffrance énorme dans laquelle patauger. Je suis un être qui a toujours recherché la souffrance, la damnation. Là, j’ai reconnu le Dieu. J’ ai révéré sa puissance punitive. «  Le Tout-Puissant vient cerner les dénégateurs » est-il écrit dans le Coran.

« La puissance de limitation du Même vient de son absence de limites »
Heidegger

Il semblerait que je sois fait pour souffrir. Je suis allergique à tous les anti-dépresseurs. Vers l’âge de 4 ou 5 ans, je pris l’habitude d’imaginer la mort de mes proches, pour jouir à l’avance des douches lacrymales. Qui sait s’il ne s’agissait pas là d’une forme de prière, car alors se révélait mon amour. Ma mère est morte comme je vis, dans l’abomination de la stupeur. La Mort est le plus inquiétant, la Mort n’a rien d’une propriété-la-plus-propre du Dasein comme le dit Heidegger, mais l’Ordre Perdominant de l’Etre de l’étant. Nous mourrons chaque jour, un peu plus dépossédés, nous vieillissons, prenons des drogues, souffrons dans nos chairs de cette Mort à l’œuvre dans la Vie, qui se confondent l’une et l’autre jusqu’à la mort du Corps biologique et le remembrement du Corps Energétique en Enfer, ou il expie à mesure de ses crimes, puis disparaît à jamais. Les Questions seront toutes liquidées, sauf celle de l’enfance : pourquoi moi je suis moi et pas lui…Pourquoi moi ? Ma propriété la plus propre est sans réponse, plus opaque que la Mort. Notre rapport à la Mort ne peut être authentique, car sur la Mort, nous ne savons rien, tout comme nous pouvons dire tout et n’importe quoi à son sujet. Aucun concept sur la mort ne peut tenir fixement à l’esprit. Plus profond dans le sans-réponse se trouve l’eccéité du moi, sa distribution, le pourquoi-moi. Et plus un domaine devient incogniscible, plus il abreuve les libations de la Métaphysique.

J’ai 12 ans. J’ai la vie devant moi. Je découvre avec joie l’escalade, les randonnées en montagne. Pourtant chaque soir, pendant 2 heures, dans ma maison hantée, je me livre à mes rituels de vérification, qui allaient jusqu’à assigner à chaque latte du plancher une lettre, à chaque latte du plafond un chiffre, et tout se repasser en mémoire, avant d’éteindre la lumière et de plonger dans la nuit sous écoute, la nuit doublement surveillée de mon âme transie de peur.

J’ai 27 ans. Tout le bonheur de ma vie est derrière moi. Je vis dans la honte une existence stérile, j’essaye de sauver ce qui peut encore l’être.

Les montagnes comme la musique me laissent indifférent. Mais c’est précisément l’indifférence que je recherche. Tout m’aggresse et m’impatiente.

La machine à idées délirantes que les psychiatres veulent éradiquer n’est pas localisée ni comprise dans son entièreté. Sans les idées délirantes, c’est à dire la totalité de la pensée, j’affronte directement l’angoisse dans un corps sourd muet et aveugle.

Chacun de mes matins est un désespoir immense crucifié dans le non-vouloir.

Chacune de mes nuits m’emmène plus loin dans un rêve qui échappe à ma mémoire.

Certains jours, je m’absente dans le refus du percept, et je revis mon passé.
Assez souvent.
Je ne peux même plus bander ; tout est dit.

Est-ce la télé et ses soap operas , mais une manie croissante semble s’emparer des couples, celle d’un perpétuel règlement de compte au nom d’une monnaie vivante, autour de l’amour propre de chacun; une compétition partagée comme on partage un pouvoir. Il me plait davantage de me fondre dans l’être aimée.

Le Haldol est un poison si efficace qu’il me défend de haïr qui que ce soit. Je n’ai aucun Ennemi contre lequel me renforcer. Haldol est à ce titre un ami qui me veut du bien : impuissance, diminution importante de ma force physique et de ma capacité à penser, impatience, dégoût – un mouton transgénique, un mouton mutant.

Je ne peux me résoudre à cesser d’émettre, pour la bonne raison que je ne peux plus rien recevoir.

Je ne comprends pas l’institution psychiatrique, à moins de me résoudre à y voir le Mal à l’œuvre. Les prisonniers sont mieux traités que les malades mentaux.

Le Haldol, mon psy dit que c’est bon pour la concentration, je n’y trouve qu’une hypnose scabreuse et une perte de force considérable. J’ai par deux fois été qualifié de schizophrène, mais ces deux examens suivaient des « expériences limite », qui auraient déchiré n’importe qui, un mauvais trip sous alcool et champignons, puis la prison, et un diagnostic établi alors que le Haldol avait déjà pris possession de moi.

Et nous sommes nombreux à avoir été qualifié de psychotiques, et noyés dans les limbes d’un couloir sans perspective. L’enjeu de mes journées devient le Temps.
Comment le faire passer, comment le retenir quand la beauté advient. Je suis entre la lenteur homogène et un autre temps plus rapide , et sans événement autre que ce semblant crouteux, stratigraphique, de la colonne de l’éternité neuroleptique.

Et nous sommes légion à sacrifier notre chair pour l’avidité des puissants.
Et jusque dans nos limbes, ils viennent nous chercher pour nous mettre au travail, pour laisser paraître que la contingence a régné sur nos vies, alors qu’il n’y a jamais eû en l’homme que la souffrance et la nécessité de la jouissance, entrelacées et entretenues l’une envers l’autre dans un pendule infernal, dont on reproduit le schème à grandes échelle, nécessité de souffrir pour les ratés, dans un réflexe prophylactique de pitié à l’égard des jouisseurs, de leur incurable mauvaise conscience. Le Bonheur est absent de ce monde.

Il n’y a pas d’archétype, il n’y a pas de structure ; il n’y a que le Destructeur de Formes.

Ce qui m’afflige le plus, c’est de ne pouvoir écrire autre chose que de petits pêts aphoristiques, qui épuisent en cinq minutes ma pensée ; c’est d’avoir connu les longues tirades logorhéiques déployées dans N et E, cette transe de mots, c’est d’avoir vécu ça qui discrédite la molle écriture de cette préface, et tout le reste, le pire de ma putain de vie de raté.

On me reprochera de ne pas avoir structuré mon propos. C’est parce que la Vérité , ou son semblant, je l’ai découverte dans l’expérience de son écriture.
Autant dire qu’à mon premier rail de coke, prêt à tout dire, je ne savais pas du tout de quoi j’allais parler.

Je rêve chaque nuit dans un décor récurrent et symbolique ; à l’ouest, il y a la ville technologique et policière, aux grandes tours de verre ; il y a également une plage, dont les vagues me retournent et me noient. A l’est, passé les Montagnes de la Marne ( qui sont les montagnes de mort de la Guerre), il y a des villes désertées, aux murs ocres criblés de balles, et des montagnes plus hautes.
Des deux côtés, on trouve une grande maison dont les sous-sol sont un labyrinthe de galleries et de tuyaux, et d’escaliers qui descendent vers une porte à jamais close.

Si on regarde un planisphère, l’Antarctique a la forme d’un cerveau, l’Amérique d’une Danseuse, et le Vieux Continent est comme une armée de bites lancées en défi à la mer. Les signes ne sont rien sans cette intentionnalité qui les pense avant-même de les percevoir ; ceci constitue un mystère qui laisse supposer que de l’information transite du futur au passé, ou que le Corps possède un temps « internel », étalé, tout-ouvert à la totalité de sa vie terrestre, comme quand on se sent avoir été toujours-déjà là, vieux, dans un souvenir de l’enfance.

Je suis un autodidacte qui a très peu lu. Toute la philosophie ne traite que du comment, réservant le pourquoi à des ruminations stériles. C’est dans le comment que se trouve le pourquoi. Il n’y a qu’une seule et même question qui taraude les esprits : Pourquoi ? Chaque événement du Comment alimente le Pourquoi, le Pourquoi moi. C’est l’Infini qui se présente à travers nous.
C’est un Pourquoi qui peut devenir un Comment

La disparition de cette question, qui se résolvait d’elle-même, la fin de l’émerveillement idiot face aux beautés de la nature, l’absence de contacts entre mon intellect et mon corps, tout se passe comme si on voulait d’abord étouffer la vérité, puis me retrancher de toute communion avec le là-autour, qu’il s’agisse de personnes ou pas ; tout n’est plus qu’un seul phénomène oppressant.

J’avais trois passions : les femmes, l’alpinisme, la philosophie. Le Haldol me les a volées. Sans mon amour excessif, je n’aurai jamais découvert l’alpinisme, que je considérai comme le meilleur moyen de faire mouiller les femmes. On peut dire la même chose de la philosophie. A Tort.  Le succès fût mince, La seule femme de ma vie. Avec qui j’aurai pû mener une vie heureuse si la drogue ne m’avait pas saisie comme elle l’a fait. Jusqu’à une certaine date, je ne consommais que des « smart-drugs », champignons et yage principalement. Puis la jouissance stupide de l’extasy m’a usé le cœur, a ravivé mes angoisses et mes délires de l’enfance. Quand au cannabis, il m’a ruiné les poumons.

L’héroïne m’a fait voir le monde comme un empire du Mal.  Les acides m’ont troué l’estomac. Le manque de coke me rendit haineux . Voilà à quoi m’ont mené les drogues dures. A des drogues plus dures encore, le Haldol en l’occurrence. Il m’est infiniment difficile de décrire ontologiquement ma défonce au Haldol. Notamment de savoir si je pense encore. Ma capacité à formuler des phrases est mince, le hasard seul distribue syntaxiquement « un certain style ».

En revanche, je sais que je n’ai plus d’affects, hormis quand je pleure, à considérer en face ma situation. Ma force physique est à zéro. J’ai perdu 6 kilos de muscles. Et tout semble si lent à passer, et ce qui passe se recollecte sur une mémoire à 2 dimensions, ou tout est daté du même jour, le seul ; il n’y a plus que cette journée dont je dois affronter l’Ennui, et le Sommeil. Et une immense culpabilité couvre ma vie de lâche et de drogué.

Mon incarcération a interrompu mon projet de soigner la grippe en utilisant le lsd, l’alcool, le shit et la codéine. Je suis arrivé malade comme un chien en prison, ou j’ai pourtant rapidement repris mes forces. Fuir la prison par la psychiatrie fût ma plus funeste erreur. La prison est un profond stimulant du corps et de l’esprit. Pour citer un exemple, un jour que j’étais seul en cellule, j’ai entrepris de me branler en repensant à un film entrevu la veille, « Fatale », avec Juliette Binoche. J’éjaculai tout mon sperme alors que mon vit était encore mi-dur.

J’étais incarcéré avec un musulman et un protestant. Je leur ai dit un jour que l’assassin de Dieu était la métaphysique. Ils ne cessaient de s’engueuler sur la virginité de Marie ou Dieu sait quelles conneries, me réconfortant dans ma haine des religions, et cela m’était insupportable
.
J’essayais de rester moi-même en fumant un minijoint chaque soir, qui me remplissait d’une puissance délicieuse. Je lisais Lautréamont, Hegel, Heidegger.

Même en 3 ans, je ne serais pas mort là-bas comme je le suis désormais, à ne pas pouvoir ingurgiter quoi que ce soit d’écrit, pris dans le ressac de mes erreurs.

Je vis désormais dans l’attente de la Mort, le repentir et la honte. J’écoute toujours les mêmes disques, je fume, pour faire passer le temps.

Un futur incertain s’avance vers nous, mais nous n’avançons plus vers lui.
Il n’y a plus une seule idéologie qui puisse prétendre avoir les mains propres.

Nous payons, d’une certaine manière, l’hédonisme 68ard, la consommation de drogues est devenue une extension de la Mort au sein de la vie, rationnellement gérée par l’Etat. La liberté sexuelle, je n’en dirais rien de plus que Houellebecq, à savoir que notre société est devenue une machine à augmenter le Désir, tout en impossibilisant son soulagement, et ce Désir perpétuellement interrompu en nous devient notre force de travail, nous les psychotiques, premiers gazés par les nazis, nous qui ne possédons désormais plus que notre Mort, et encore.

Que devient une âme neuroleptique, à sa mort ?

On est au bord de l’ironie scabreuse, mais la psychiatrie préfère voir une loque lobotomisée et avachie par les neuroleptiques qu’un autre plus en forme, mais dont les idées sont délirantes. Il est absurde de penser que le second est moins dangereux que le premier ;  le meurtre d’un psychiatre, à l hopital de Pau, nous le rappelle.

Je perds progressivement tous mes amis. Une tendinite vieille d’un an m’empêche de trouver dans le sport un défouloir. J’écris péniblement ces phrases banales pour avoir l’impression de faire quelquechose d’utile.

Je n’ai plus rien à dire. J’ai atteint un niveau de béatitude triste ou plus rien ne fait événement. J’aurais pû tout dire, sauf sur la Mort.

Eû égard à ma putain de vie, ses échecs, ses crimes , son échouage en prison puis en psychiatrie – il est fort probable que je me suicide un jour ou l’autre, happé par l’appel de la connaissance. « La Mort est l’Arche du Rien » dit Heidegger, mais rien ne prouve qu’elle ne soit pas, par exemple, un grand domaine de plus haute intelligibilité entre les êtres qui le peuplent.

Il y a une nouvelle manie de non-communication, héritée de la pensée freudienne, qui consiste à vouloir classer l’espèce humaine. Selon ses maladies ou ses attitudes. Ce classement est le commencement d’une doctrine visant à trier la matière humaine. Nietzsche nomme cette quatrième étape de l’achèvement du Nihilisme : « la Catastrophe ».

Le Nihilisme triomphant, c’est la Psychiatrie. Des humains , certes , et souvent sympathique, mais une pharmacopée pour rhinocéros, et un espace vital démesurément étroit, ou déambulent des schizophrènes qui ne connaitront plus jamais que ces murs aux couleurs ignobles, assortis aux pyjama tout aussi laids.
Un empirisme de l’Inquisition. Une boucherie.

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